mercredi 31 août 2011

Centennial Bulb


Centennial Bulb, the Longest burning Light Bulb in history. Now in its 110th year of illumination in Livermore, California.



If you could say the Bulb had a father, it would have to be Professor Adolphe A. Chaillet, the inventor of the improved filament that has allowed this little bulb to burn on into the future. I'm sure beyond what even he could imagine.

Little is known of his early years other than he was born in 1867 in France. He was working in his fathers factory in Paris, France making incandescent lamps prior to 1878. Then he was in charge of the largest laboratory in Germany, the Schaefer Co., where he assisted in making filaments and remodelling the factory.

When he came to the USA, in 1892, he worked for a few companies in Mass. He was known as not only an electrician of extensive experience and knowledge, but was a thorough chemist and mineralogist.

In 1896 Prof. A.A.Chaillet was convinced, by several businessmen, that he could run his own factory in Shelby, Ohio. He turned around and demonstrated to them, and some electrical consultants, how he would use an entirely new method to produce an incandescent lamp superior to anything on the market. The factory was built, and he was made Technical Manager.

An amazing test was conducted to verify the claims of his bulbs life, and efficiency. The new Shelby lamp and its competitors were burned at a gradually increased voltage constituting what is known as a forced life test. 'Lamp after lamp of various makes burned out and exploded until the laboratory was lighted alone by the Shelby lamp, not one of the Shelby lamps having been visibly injured by the extreme severity of this conclusive test.'

He was on their Board of Directors until August, 1902, when he was not re-elected. Also in 1902 Prof. Chaillet received a patent on the bulb most recognised as the "Shelby" bulb. The idea behind the design was to radiate a large portion of light in a downward direction when the lamp was burned base-up.

Little is known of what happened to him and his family after that. There is some indication he went to Mexico City and produced some Chaillet lamps from 1904-1914.

Of his family, he was married to Maud L. Bickmore of Massachusetts shortly after coming to America. His first son, Alexander B., was born Nov 1896; Arnold, August, 1898; and Catherine, Jan. 1899.

http://www.centennialbulb.org/chaillet.htm

lundi 15 août 2011

Land of the Free

12% of homes on Native American reservations don't have access to safe water - White House report http://t.co/zSLyUcz

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Poverty in the US

(...) There is also a racial element. Smiley and West, who are black, avoided calling their mission a “black and brown poverty tour” because most of the poor in the U.S. are white. In Ohio earlier this month, they dined with a group of veterans, mostly white, who can’t find jobs. One was on the verge of eviction. But in Chicago, Detroit and Washington, the duo drew throngs of people, many of them black and Latino, who are anxious about the economy. About one-quarter of blacks and Latinos are impoverished, more than double the percentage of whites. Between 2005 and 2009, Latino households’ median wealth plunged more than 66%, compared to 53% among black households and 16% among whites. Even as the unemployment rate for whites declined, it continued to rise for blacks, hovering around 16%. Algernon Austin, an Economic Policy Institute sociologist, predicts the unemployment rate among blacks will not fall below 10% before 2015.(...)

Read more: http://swampland.time.com/2011/08/17/poverty-debate-raises-tension-between-obama-and-black-leaders/#ixzz1VJdVvLvS

jeudi 11 août 2011

Le Vermont parle toujours français


Des Québécois et d'autres francophones canadiens ont été nombreux à émigrer aux Etats-Unis au XIXe siècle. Une présence qui persiste, même si elle perd du terrain face à l'anglais.

Le Devoir

A 87 ans, Rita Charlebois parle un français presque impeccable. Elle a pourtant grandi dans les vertes collines du Vermont, où ses parents, francophones et catholiques, avaient émigré de Chrysler, dans l'Ontario [la province à l'ouest du Québec]. Rita Charlebois danse aussi la gigue, lors des veillées traditionnelles canadiennes-françaises que sa petite-cousine, Marguerite Senecal, organise depuis six ans dans le petit village de Vergennes, dans le nord du Vermont [l'un des Etats américains qui bordent le Québec]. Rita et Marguerite font partie de la vaste communauté américaine d'origine canadienne-française qui peuple le Vermont depuis la moitié du XIXe siècle. Venus pour acheter des terres plus fertiles et moins chères que celles du Québec, ou pour travailler dans les nombreuses usines de l'Etat américain, ces Canadiens français ont longtemps su conserver leur langue, leur culture et leurs traditions.

[A tel point que] la Nouvelle-Angleterre était surnommée "Québec-en-Sud"... Sur une carte illustrant la présence francophone en Nouvelle-Angleterre, on peut voir que les francophones étaient concentrés dans le Vermont en 1850, avant de se diriger vers le New Hampshire, le Massachusetts et le Rhode Island vers 1900. Aujourd'hui, on calcule aussi qu'environ un habitant sur trois de l'Etat du Maine serait d'origine québécoise. A un moment de l'Histoire, le Vermont, et la ville de Burlington en particulier, a été un centre de la culture canadienne-française en Nouvelle-Angleterre. La paroisse de Saint-Joseph, à Burlington, a été l'une des premières paroisses franco-américaines et catholiques des Etats-Unis. "On y disait la messe en latin, et l'homélie en français et en anglais, jusqu'en 1943", se souvient John Fisher Poissant, de la Société de généalogie du Vermont et du Canada français.

Dans les années 1920, les francophones catholiques de l'Etat étaient la cible du Ku Klux Klan, qui est allé jusqu'à brûler une croix du cimetière de la paroisse catholique de Sainte-Augustine, à Montpellier [l'une des plus grandes villes du Vermont]. "Les francophones représentaient alors la plus importante minorité culturelle de l'Etat du Vermont, où il y avait peu de Noirs et peu de Juifs", explique Mark Richard, professeur d'histoire de l'université de l'Etat de New York à Plattsburgh et lui-même d'origine franco-américaine.

"De 1920 à environ 1925, le Ku Klux Klan comptait 80 000 membres dans le Vermont", relève Mark Richard. Un peu plus tard, entre 1931 et 1941, cet Etat a mis en place [sous l'influence du zoologiste Henry Perkins] des politiques eugénistes. Celles-ci visaient à stériliser les membres de familles vermontaises répondant aux trois "D" : délinquance, dépendance et [déficience] mentale. "Les trois D étaient utilisés pour stigmatiser les pauvres, les handicapés, les Canadiens français et les Amérindiens", peut-on lire dans un article revenant sur cette période sur le site de l'université du Vermont. Ils représentaient "une invasion insidieuse et continue" du Vermont et étaient donc visés, ajoute encore l'université du Vermont. [En tout, 253 personnes ont été stérilisées. La dernière de ces interventions a été menée en 1957].

[En dépit de cet ostracisme], "mes parents insistaient toujours pour qu'on parle français à la maison", raconte Doris Stage, qui parle encore français aujourd'hui et qui a publié un livre sur les traditions francophones du Vermont. Enfant, Doris fréquentait l'école de Stanhope, aujourd'hui Dixville, située exactement sur la frontière entre le Québec et le Vermont. "J'y suis allée pendant quatre ans, se souvient-elle. On y apprenait l'anglais et le français. Puis ils ont décidé d'enseigner uniquement en français, et mes parents se sont dit : 'Nous vivons aux Etats-Unis, nos enfants doivent apprendre l'anglais.' Alors j'ai quitté cette école."

Longtemps, les francophones du Vermont ont disposé de leurs propres écoles paroissiales catholiques. Puis, selon Mark Richard, lorsque les religieuses se sont vu donner la possibilité par le Vatican de choisir leur occupation, plusieurs ont quitté l'enseignement, ce qui a entraîné la fermeture de ces écoles. Au même moment, l'arrivée de la télévision dans les maisons, principalement en anglais, a aussi favorisé l'assimilation des francophones à la culture dominante.

mardi 9 août 2011

Refoulés sans explication des Etats-Unis

Rue89

Par Eva Roelens | productrice

Mardi dernier 2 août, mon mari, ma fille de 21 ans et moi sommes partis en vacances aux Etats-Unis avec cinq amis, pour un voyage que nous préparions depuis un an (non seulement le voyage en lui-même mais également les papiers, nouveaux passeports biométriques, ESTA [le système électronique de visa américain, ndlr] payé et accordé… le tout bien en règle).

Arrivés à Miami en escale, après avoir passé normalement le contrôle des passeports (tampon « admitted » faisant foi), nous avions déjà récupéré les valises pour prendre la correspondance pour San Francisco, quand nous avons été appelés par haut-parleurs. Deux agents du Service de l'immigration nous ont expliqué alors qu'il y avait un contrôle d'identité de routine à faire.

Après avoir essayé de le résoudre par téléphone pendant que nous étions déjà en train d'attendre tous ensemble la correspondance, les agents nous ont finalement demandé de les suivre. Et nous nous sommes retrouvés dans les locaux de l'immigration avec une centaine d'autres personnes.

Nous avons atterri à Miami vers 14h00, nous devions prendre le vol pour San Francisco à 16h10. En fait, nous avons passé tout l'après-midi du mardi 2, toute la nuit - sans dormir ou à peine, avec un lit pliant pour trois - et toute la journée du lendemain dans les locaux de l'immigration avant d'être conduits par des policiers au pied d'un avion pour prendre un vol de retour à Paris le mercredi 3 à 18h00.

Tout cela sans aucune explication au-delà de « vous n'êtes pas éligibles pour le programme ESTA, nous ne pouvons pas vous en dire plus », l'ESTA étant l'autorisation d'entrée qui remplace le visa.

Nous n'avons pas été maltraités, même si l'attitude de certains policiers était bien plus sèche, voire autoritaire, que d'autres, et que des allusions à des menottes et une menace d'isolement nous ont été faites à deux occasions au nom de leur protocole. Je n'ose même pas dire que nous avons été interrogés tellement les questions qui nous ont été posées, séparément d'ailleurs, étaient anodines.

Nous avons eu droit à des prises d'empreintes des dix doigts, à l'encre et de manière électronique, ainsi qu'à des photos.

A plusieurs reprises, des chefs et des policiers nous ont assuré qu'ils regrettaient mais qu'ils ne pouvaient pas nous dire quoi que ce soit, et ce manque d'explications à propos de ce qui nous arrivait a même surpris la police de l'air et des frontières française, qui nous attendait à Roissy et qui nous a tout de suite rendu nos téléphones portables ainsi que nos passeports, désormais marqués de codes écrits à la main.

A leur grande surprise, les policiers français n'ont trouvé dans les enveloppes aucune note de la part de leurs collègues de Miami.

Au ministère des Affaires Etrangères, « ce n'est pas leur problème »
Pendant notre enfermement à l'aéroport, mon mari (espagnol, journaliste à l'AFP) a quand même réussi à contacter l'AFP qui a informé tout de suite le ministère des Affaires Etrangères espagnol. Le consulat d'Espagne à Miami a pu contacter les services de l'immigration où ils ont eu la même réponse : « pas éligibles pour l'ESTA pour des raisons que nous ne pouvons pas vous dévoiler ».

Arrivée à Paris, entre larmes, humiliation, sentiments d'injustice et de colère, j'ai appelé le ministère des Affaires Etrangères pour tenter de parler à quelqu'un qui pourrait m'aiguiller sur une quelconque explication, je me suis entendue répondre que ce n'était pas leur problème et me suis vue raccrocher au nez.

Nous avons maintenant des passeports biométriques tout neufs, faits pour l'occasion, mais marqués avec des codes dont nous ignorons la signification et la portée. Drôle de situation qui a des conséquences immédiates bien réelles. Notre fille doit aller travailler en octobre dans un festival de cinéma à Morelia, au Mexique. Elle s'était trouvée un billet pas cher avec escale… à Miami.

Bien entendu, nous allons annuler ce billet et lui en acheter un autre, malgré les frais que cela entraîne. Nous ne pouvons même pas imaginer la laisser faire escale seule aux Etats-Unis.

Si je me permets de vous informer, encore sous le choc de ces vacances de rêve brisées, c'est parce que nous nous sentons démunis, nous ne savons vraiment pas vers qui nous tourner. Nous avons été humiliés, traités comme des délinquants. Nous trouvons insupportable de ne pas avoir droit à la moindre explication. Et ce n'est pas faute de l'avoir demandée tout au long de cet épisode kafkaïen.

Je n'ai pas envie de laisser passer cette histoire. Au nom de quelle impunité avons-nous été traités de la sorte ?

mardi 2 août 2011

Global Appetite for Frog Legs Could Contribute to the Amphibian's Extinction

Though often associated with French or Chinese cuisine, frog legs are a favored delicacy around the world—so much that ravenous consumption of these sautéed lower limbs may lead to frog extinction.

Each year, an average of 2,280 metric tons of frog legs are imported into the United States alone (that's somewhere between 450 million and 1.1 billion frogs), Scientific American reports.(...)

Read more: http://newsfeed.time.com/2011/08/01/global-appetite-for-frog-legs-could-contribute-to-the-amphibians-extinction/#ixzz1TqLZaGBu